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dimanche 19 octobre 2008
Béquille time... again :/
J'ai la poisse... Non mes pieds ont la poisse... Non mon pied droit à la poisse.
Je me suis achetée une nouvelle paire de bottes, pas trop haute, noires, tellement jolies qu'elles étaient avec moi sur scène pour le dernier concert. J'étais loin de me douter que le lendemain même, à 18h20, elles allaient me trahir.
Cette journée avait plutôt mal démarré: J'essaie de retirer des sous et aucun distributeur ne fonctionnent. Je suis en retard au boulot alors dans ce grand couloir qui me mène à la ligne 8 je me mets à courir.
MONUMENTALE ERREUR comme dirait Jack Slater.
Je suis tombée, non pardon je me suis éclatée. Ma cheville droite s'est complètement tordue en dessous de mon poids, et avant de perdre l'équilibre j'ai rebondi deux fois sur chaque pied ce qui m'a permis de défoncer un peu plus ma cheville. Une fois le reste du corps par terre, je suis restée bouche bée. Je soufflais sans crier tellement la douleur était atroce, les larmes me montaient comme une petite fille, lorsqu'on a 5 ans et qu'on tombe de vélo. Personne. Personne ne vient me demander si je vais bien alors que je viens de m'éclater la tronche, que je ne peux plus du tout marcher. Un type était devant moi pendant ma chute, il aurait suffit qu'il me rattrape et je me serais fait sans doute bien moins mal, mais non, il s'est retourné, m'a vu, et a vite tracé. Ce type est donc un connard et j'espère qu'il va se casser les deux jambes dans la prochaine semaine.
Et là (des fois je fais des trucs bizarre sérieux) au lieu d'appeler Julien que je venais de quitter 5 minutes plus tôt pour qu'il m'emmène au Urgences, je me suis relevée, et j'ai boité, boité, comme un film ambiance "paaaartez sans moi" jusqu'à mon travail. Je suis arrivée au théâtre, je me suis assise 3 minutes et je me suis mise en place pour bosser. Pensant "positive attitude" que ça allait peut-être passer. Une demi heure plus je suis allée chercher de la crème à la pharmacie la plus proche et là, le choque, impossible de marcher, je ne pouvais plus poser le pied par terre sans hurler. Je me suis mise à pleurer des litres de larmes bien cachée des autres à cause de la douleur bien sur mais aussi de la simple idée de récupérer mes béquilles dont je me suis débarrassée il y a à peine un mois.
Mon pied a gonflé, gonflé et je suis rentrée chez moi dans le 1/4 d'heure qui a suivit. Le bus m'est passé sous le nez, j'ai du prendre le suivant, oui celui que je prenais quand j'étais handicapée (souvenir, souvenir ta ta ta laa...) et mon amoureux est venu me chercher pour m'aider à marcher.
Ensuite? La journée pourri a continué: On a subi une fuite d'eau.
J'étais épuisée et je n'ai pas pu dormir. La douleur m'en empêchait.
Bilan: 3 semaines d'attelle et ... de béquille.
De plus c'est sur le même pied que ma dernière fracture de fatigue alors j'ai pas intérêt à déconner.
Franchement je suis saoulée, c'est tellement dur de marcher avec deux béquilles que l'idée de sortir de chez moi me démoralise.
Déprime à l'horizon.
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1 commentaire:
T'abuses!
Moi, je serai ton pied droit, je demanderai le divorce.
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